C’est la troisième fois que je viens à CAPECHECS. J’avais joué le Trophée Karpov en 2017. J’avais beaucoup aimé l’ambiance. Il y avait le public très proche. C’était très cool. Tout était parfait. J’avais été marqué par la parité du tournoi. Il y avait quatre femmes et quatre hommes. Nous jouions individuellement, mais c’était un peu comme si nous étions une équipe féminine. En 2019, j’avais participé au Grand Prix.

 

La Fondation BNP Paribas en mécène

 

Cette année, je ne joue pas, je suis venue en tant que présidente de l’association Les Chevaleresses de l’Echiquier. J’en suis la cofondatrice avec Mossem, mon mari. Nous l’avons créée en début d’année pour soutenir les joueuses françaises. Notre objectif est de parvenir à ce qu’il y ait une égalité de présence des femmes dans les tournois, ainsi que l’égalité des prix. Ce n’est que le début, bien sûr. Notre mécène est la fondation BNP Paribas.

 

En partenariat avec CAPECHECS

 

Cet été, nous avons attribué des bourses à des joueuses que nous avions sélectionnées pour participer au championnat de France, à Vichy. Nous voulons aider les joueuses à progresser. Nous avons également noué un partenariat avec CAPECHECS. Nous voulons contribuer à ce que l’argent gagné par les meilleures joueuses qui participent au tournoi soit plus important. Cela concerne trois prix dans le Grand Prix et trois autres dans le Tournoi du Cavalier, ce qui représente 2700 euros. C’est encore très peu, mais comme je vous l’ai dit, ce n’est que le début. A terme, nous voudrions que les joueuses puissent envisager une carrière professionnelle. Si elles ne gagnent pas décemment leur vie grâce aux échecs, elles ne continueront pas. »

 

Citation du jour

 

« Je suis contente que mon parcours intéresse les médias. J’essaie d’en profiter pour promouvoir les échecs féminins et pour parler de la situation des femmes en Iran. »

 

Mitra Hejazipour