Le Montpelliérain est l’un des GMI tricolores les plus expérimentés. A 48 ans, cet ancien triple champion de France reste fidèle au Grand Prix, après avoir disputé le Trophée.
« J’ai participé à pratiquement toutes les éditions depuis la création du tournoi et j’ai disputé deux fois le Trophée. C’est un événement particulier. J’ai d’ailleurs conseillé pas mal de fois à des joueurs et des joueuses de venir jouer au Cap. Il y a cette ambiance si spéciale et on sent cette culture du haut niveau.C’est superbe pour les amateurs de pouvoir côtoyer des joueurs titrés ».
L’expérience de la Salle Molière
« Ces dernières années, des jeunes ont pu se confronter à des légendes, comme Topalov, Kamsky et bien sûr Karpov. Je pense à Marc’Andria Maurizzi ou encore Daniel Dardha. C’est une expérience
particulière de jouer dans la salle Molière. C’est une autre idée du combat.
Cela crée forcément des souvenirs forts et je pense que ça aide à progresser ».
Transmettre cette culture du haut niveau
« J’avais joué le Trophée pour la première fois en 1996. J’étais le « petit poucet », le plus jeune et le plus tendre. Je souviens que Karpov avait gagné. 25 ans après, je joue le Grand Prix. J’essaie de transmettre cette culture du haut niveau. Il peut aussi m’arriver de donner des cours, comme je l’ai fait avec Mahel Boyer et Pierre Laurent-Paoli. Tous les jeunes joueurs n’ont pas forcément envie de savoir qui aurait pu être leur adversaire 25 ans plus tôt, et à quel niveau il joue, mais ils perdent peut-être quelque chose. »






